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Un air plus propre, une vie plus longue

Publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 02/02/2009 - 00h00
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Aux Etats-Unis, une étude vient de démontrer que les efforts faits pour diminuer la pollution de l'air ont permis d'augmenter l'espérance de vie de la population. Enfin des nouvelles de l'environnement qui vont dans le bon sens!

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Moins de pollution allonge la vie


Une étude américaine vient de le prouver: les efforts faits pour diminuer la pollution aérienne dans nos villes paient en termes de durée de vie des habitants! Les chercheurs ont réussi à déterminer, en étudiant les données de plus de 511 régions des Etats-Unis, que la durée de vie moyenne que les habitants ont gagné entre la fin des années 1970 et le début des années 2000 était en partie attribuable au fait que l'air des villes était plus propre. L'effet de la diminution du taux de particules fines dans l'air a été isolé par rapport à d'autres facteurs qui influencent la durée de vie - usage de tabac, statut socio-économique, démographie, etc. En moyenne, la durée de vie des américains a augmenté de 2,72 ans sur la période étudiée. En tenant compte des autres facteurs, et en se basant sur les villes qui étaient les plus polluées au départ, l'équipe de chercheurs estime que diminuer le taux de particules fines dans l'air a permis d'ajouter 10 mois de vie à la population générale.

L'ennemi: les particules fines


Si cette analyse s'intéresse particulièrement aux particules fines, ce n'est pas par hasard. Ces particules qui mesurent moins de 2,5 micromètres sont en effet parmi les polluants les plus dangereux. Des études précédentes ont déjà montré qu'elles étaient liées à de nombreuses hospitalisations pour des problèmes respiratoires, mais aussi cardiaques. En effet, les particules fines sont assez petites pour pénétrer profondément dans les poumons et avoir un impact sur toute notre santé, plus que les grosses particules qui restent au niveau des voies aériennes supérieures.
Cette étude est avant tout une bonne nouvelle, qui montre que la protection de notre air porte ses fruits. Elle devrait aussi être une motivation supplémentaire pour prêter plus d'attention aux multiples interactions entre l'état de l'environnement et notre santé personnelle...

Publié par Marion Garteiser, journaliste santé le 02/02/2009 - 00h00 C. Arden Pope, New England Journal of Medicine, janvier 2009
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