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Alzheimer: moins d'effets secondaires avec le patch

Publié par Pieter Segaert, journaliste santé le 26/10/2009 - 00h00
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Depuis un an et demi, les patients belges souffrant de la maladie d'Alzheimer peuvent se voir administrer leur traitement médicamenteux via un patch. Ce patch offre l'avantage de diminuer les effets secondaires des médicaments.

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Un patch à la rivastigmine


Ce patch est utilisé depuis un an et demi déjà en Belgique. Il a à peu près la taille d'une pièce de 2 euros et l'apparence d'une seconde peau. Il peut être appliqué sur le dos, mais aussi sur les épaules, les bras ou la poitrine. Le patient reçoit chaque jour un nouveau patch. Il peut arriver que le patch occasionne des rougeurs sur la peau, qui disparaîtront après quelques jours seulement.
Le patch diffuse pendant 24 heures la même quantité de substance active dont la concentration reste ainsi constante dans le sang. La substance active contenue dans le patch est identique à celle de la pilule. "Il s'agit dans les deux cas de rivastigmine, une substance qui fait partie des inhibiteurs de la cholinestérase et est utilisée depuis une dizaine d'années déjà pour stabiliser les symptômes de la démence. Tant la pilule que le patch à la rivastigmine ne sont administrés que dans la forme première ou modérée d'Alzheimer", explique Sandra De Breucker, gériatre.

Un patch pour les patients Alzheimer


Ce patch améliore considérablement la qualité de vie de certains patients Alzheimer. "Le patch est notamment utile chez les patients qui n'ont pas conscience d'être malades. C'est le cas de pratiquement un patient sur trois. Le patch est la garantie que le patient reçoit son traitement dans le bon dosage."
Mais, c'est surtout pour les patients qui supportent difficilement les inhibiteurs de la cholinestérase que le patch constitue une bonne nouvelle. Au début du traitement, les inhibiteurs de la cholinestérase provoquent parfois des effets secondaires comme la diarrhée et la nausée. Avec un patch, la substance active est introduite très progressivement dans l'organisme. Comme il n'y a plus de pics, ces effets secondaires disparaissent aussi en grande partie.

Publié par Pieter Segaert, journaliste santé le 26/10/2009 - 00h00 Merci au docteur Sandra De Breucker, hôpital de jour gériatrique, Hôpital Erasme Bruxelles.
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