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Américains et Français inégaux face aux signaux de satiété...

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 11/03/2008 - 00h00
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En fin de repas, Francais et Américains n'arrêteraient pas de manger pour les mêmes raisons. Une autre explication du fossé qui nous sépare encore du Nouveau Continent en matière de surpoids ? Une piste prise au sérieux en tout cas.

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Les études comparatives entre l'alimentation des Américains et des Francais (et donc par extrapolation des Européens) se multiplient ces dernières années. Car les Américains s'entêtent à vouloir percer un véritable mystère: les Francais sont friands de denrées grasses, les Américains sont plus portés sur les aliments allégés. Et pourtant, les premiers sont sensiblement plus minces que les seconds!

Les portions

En 2003, une remarquable étude conduite par un psychologue américain et un sociologue francais avait fait l'étalage des différences de portions entre les deux pays. Les résultats étaient tout à fait clairs. En regardant le poids des portions servies au restaurant, incluant fast-food, pizzeria, glaciers, bistros locaux et restaurants ethniques, il est apparu que, en moyenne, le poids de la portion est 25% plus élevé à Philadelphie qu'à Paris. Une découverte qui se vérifiait aussi dans les rayons des supermarchés. Pire, les Américains engloutissent beaucoup plus rapidement leur plateau fast-food que les Francais, alors que les portions servies sont supérieures! Même avec une alimentation "riche", les Francais mangent tout simplement moins que les Américains…

Les signaux de satiété

Autre paradoxe publié récemment dans la dernière édition de la revue Obesity. Dans cette étude, les chercheurs ont cherché à déterminer si leurs sujets (133 Parisiens et à 145 habitants de Chicago) se basaient plutôt sur les signaux internes ou sur des signaux externes de satiété.
Ecouter des signaux internes (la faim) plutôt qu'externes (l'environnement, la vue… ) pour s'arrêter de manger serait l'un des facteurs contribuant à expliquer le phénomène d'obésité, selon des études antérieures.

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 11/03/2008 - 00h00 Wansink B et al. Obesity 2007; 15(12) : 2920-2924
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