Maux de tête, brûlures d'estomac et stress sont les affections dont se plaignent le plus souvent les Belges. Les maux de tête sont les plus fréquents: 22% des Belges qui ont été malades ont souffert de maux de tête aigus.
Les maux de tête
Neuf Belges sur dix ont été au moins une fois malades l'année passée. Parmi eux, 22% ont indiqué avoir souffert de maux de tête aigus, 16% se sont plaints de maux de tête récurrents. Voilà qui placent les maux de tête au sommet des plaintes de santé les plus fréquentes en Belgique.
Ces chiffres sont encore plus élevés au niveau européen. La moyenne des maux de tête aigus y atteint 27% et celle des maux de tête chroniques 22%, soit près de la moitié en plus que le chiffre belge.
Rien d'étonnant à ce que les maux de tête atteignent un score aussi élevé. Ils ont en effet souvent une fonction d'alarme : un signe qu'ailleurs dans le corps quelque chose ne va pas, par exemple en cas de grippe ou de sinusite. Mais n'oublions pas non plus les maux de tête d'effort dus à des tensions musculaires dans le cou, les épaules ou la tête, à leur tour provoquées par un stress psychique ou sociale, ou de la fatigue.
Aigreurs d'estomac et stress
Avec 20%, les brûlures d'estomac aiguës suivent de près les maux de tête dans le top des plaintes de santé en Belgique. 17% des patients ont régulièrement des aigreurs d'estomac. Une affection pour laquelle le score des Belges n'est pas bon, puisqu'ils sont précédés seulement par les Français et les Espagnols.
Les brûlures d'estomac se produisent quand le sphincter qui isole l'estomac de l'œsophage ne fonctionne pas correctement. L'acide gastrique peut alors entrer en contact avec l'oesophage, par exemple après un repas copieux, quand on doit soulever quelque chose de lourd ou quand on se penche en avant.
Le stress, enfin, semble être principalement un problème aigu. 17% des Belges ont déclaré avoir souffert de stress aigu l'année passée, tandis que le stress chronique n'apparaît pas dans le top cinq des maladies chroniques dans notre pays. En Allemagne et au Royaume-Uni, par exemple, c'est toutefois le cas : respectivement 15 et 20% des patients souffrent de stress récurrent.
