PUBLICITÉ

Cancers de l'utérus : les facteurs de risque

Mise à jour le 03/12/2010 - 13h42
-A +A

Si les facteurs de risque d'un cancer de l'endomètre peuvent être variés, l'origine des cancers du col de l'utérus est presque toujours une infection virale.

PUB

Les cancers de l’endomètre

Le cancer de l’endomètre survient généralement après la ménopause, chez des femmes âgées de 55 à 70 ans.

Les facteurs de risque sont nombreux : l'âge, l'obésité, le diabète, l'hypertension, le fait de ne pas avoir eu d’enfants, la ménopause tardive...

Le cancer de l'endomètre peut parfois être lié à des facteurs héréditaires. Il est alors associé dans les familles à un risque élevé de cancer du côlon et plus rarement de l’ovaire.

Une histoire fami­liale­ de cancer du côlon et un jeune âge au diagnostic du cancer de l’utérus (moins de 50 ans) doit inciter à demander une consultation de génétique à la recherche d’un gène de prédisposition au syndrome de Lynch.

Certains traitements peuvent exposer au risque de cancer de l’utérus. C’est en particulier le cas des traitements hormonaux mal conduits ou des traitements affectant le fonctionnement des hormones féminines œstrogènes. C’est la raison pour laquelle une surveillance gynécologique attentive est nécessaire lorsqu’on a reçu un traitement aux anti-œstrogènes dans le cadre de la prise en charge d’un cancer du sein.

Les cancers du col de l’utérus

Le cancer du col de l'utérus peut apparaître dans toutes les tranches d'âge à partir de 25-30 ans.

Il n'est pas lié à des facteurs héréditaires, mais à une infection par un des virus de la famille des papillomavirus (HPV).

Le lien entre les infections à papillomavirus et cancer du col utérin est établi depuis une trentaine d’années. La découverte de ce lien a même été récompensée par un Prix Nobel de médecine, en 2008.

Les techniques modernes ont permis de détecter la présence d’un virus HPV dans 99,7 % des cancers du col de l’utérus.

Le cancer du col de l'utérus, tout comme les autres cancers, n'est pas contagieux. Mais le HPV, lui, l'est. C'est un virus sexuellement transmissible extrême­ment répandu, et un certain nombre de ses sous types (mais pas tous) peuvent provoquer des lésions précancéreuses (on parle de condylomes ou de dysplasies) dont la gravité augmente avec le temps. Si elles ne sont pas traitées, elles risquent parfois de se transformer en un véritable cancer.

Initialement publié le 26/06/2007 - 02h00 et mis à jour le 03/12/2010 - 13h42
Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ