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Coenzyme Q10 : la molécule de jouvence ?

Mise à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 11/06/2013 - 15h32
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Employé en cosmétique pour lutter contre le vieillissement, le Coenzyme Q10 est surtout indispensable à nos cellules pour produire 95 % de l'énergie et aurait de nombreux autres effets sur la santé...

Cet antioxydant, produit naturellement par notre organisme a tout d'une molécule de jouvence. Au fil des recherches, les scientifiques ont ainsi constaté que de faibles taux de Coenzyme Q10 sont associés à bon nombre de maladies : troubles cardiaques, hypertension, maladies des gencives, sida ou encore certains cancers...

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Le Coenzyme Q10, indispensable concentré d'énergie

Il ressemble à une vitamine et est indispensable au fonctionnement de notre organisme. Le Coenzyme Q10 est un antioxydant qui protège l’organisme du stress oxydatif lié à la production de radicaux libres, mais il agit également comme un transporteur d’électrons dans la mitochondrie, sorte de centrale électrique des cellules, activant ainsi la production d’énergie cellulaire.

95% de notre production d'énergie en dépend
Quelque 95 % de nos besoins en énergie sont produits grâce au Coenzyme Q10. C’est ainsi que cet élément est ubiquitaire, c’est-à-dire qu’il est présent dans tout l’organisme, même si les organes qui nécessitent le plus d’énergie pour fonctionner, comme le cœur, les poumons, le foie, sont ceux qui en concentrent les taux les plus élevés.   

L’alimentation contribue très peu à nos besoins en Coenzyme Q10

Le Coenzyme Q10 est présent naturellement dans les aliments, mais en très faible quantité : viandes et poissons essentiellement, mais aussi graines, soja et autres végétaux. C’est notre organisme qui fabrique le Coenzyme Q10 dont il a besoin. 

Initialement publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 18/06/2013 - 15h32 et mis à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 11/06/2013 - 15h32

Rosenfeldt FL et al., J Hum Hypertens. 2007 Apr;21(4):297-306. Singh U et al.,  Nutr Rev. 2007 Jun;65(6 Pt 1):286-93, Review. McMurray JV et al.  J Am Coll Cardiol, 2010;56:1196–1204.

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