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Contre l'endométriose, plus d'oméga-3 et moins d'acides gras trans!

Publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 25/10/2010 - 00h00
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Oui aux oméga-3, non aux acides gras tans!


Il n'existe pas de relation entre le risque d'endométriose et la consommation totale en graisses. Les chercheurs ont alors séparé les différents types d'acides gras, notamment les acides gras saturés trans (issus d'un procédé industriel et connus pour leurs effets négatifs sur santé) et les oméga-3 (bénéfiques dans plusieurs domaines de la santé).
On observe ainsi que les femmes ayant les consommations les plus élevées en oméga-3 voient leur risque d'endométriose diminuer de 22%.
Inversement, celles qui ont les consommations les plus élevées en acides gras trans, présentent un risque d'endométriose accru de 48%.
Comment expliquer ces associations? Contrairement aux oméga-3, les acides gras trans ont des effets pro-inflammatoires, ce qui pourrait favoriser la constitution de l'endométriose.

En conclusion, à tout point de vue, et même pour prévenir l'endométriose, voire diminuer les symptômes en cas d'endométriose déjà constituée, mieux vaut consommer les bonnes graisses, en privilégiant les oméga-3 et en évitant les acides gras trans.
La prévention de l'endométriose est un argument supplémentaire pour inciter les industriels à ne plus utiliser d'acides gras trans dans leurs produits et préparations. Ou encore mieux, pour inciter les décideurs à voter une loi interdisant l'utilisation des acides gras trans...

Publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 25/10/2010 - 00h00 Missmer S. et coll., Hum Reprod. 2010 Jun;25(6):1528-35. Epub 2010 Mar 23
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