Blog : " Le blog de la Rédaction "
Malgré les polémiques, les craintes, les rumeurs, les vaccins restent d’actualité.
Cas d’école : la coqueluche.

Les maladies infantiles ne sont pas banales
On entend parfois que les vaccins contre les maladies infantiles combattent surtout « des maladies dont on guérirait de toute façon ». « Etre malade, c’est bon pour le système immunitaire ! »
Et il est vrai que beaucoup d’adultes d’aujourd’hui se souviennent, par exemple, d’avoir fait une rougeole, ou des oreillons, et de s’en être bien remis. Mais ce n’est pas une raison pour estimer que les vaccins sont inutiles !
Rappelons que les maladies infantiles ne sont pas sans gravité, elles présentent toutes un risque de complications graves.
Et même quand celles-ci ne se présentent pas, cela reste un mauvais, et très long, moment à passer.
L’exemple de la coqueluche
Parlons, par exemple, de la coqueluche. La vaccination contre cette maladie est conseillée chez les bébés, avec un rappel vers cinq ou six ans. Mais à l’heure actuelle, cette vaccination n’est pas faite avec assez d’assiduité, et en conséquence le nombre de personnes qui contractent la maladie augmente.
Cette année, il y a eu en Wallonie et à Bruxelles 440 cas, contre 147 l’an dernier. Et en Flandre aussi, on sonne l’alarme : il y a eu 348 cas en 2012, contre 143 en 2011.
Or, la coqueluche n’est pas une « petite » maladie. Les personnes touchées développent une toux très violente, très bruyante, épuisante, qui peut persister pendant plusieurs mois.