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Dis-moi ce que tu bois, je te dirai ce que tu manges ...

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 31/01/2006 - 00h00
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Selon une étude danoise, le fait que vous achetiez de préférence du vin ou de la bière est en relation étroite avec le contenu diététique de votre assiette. Plus concrètement, les amateurs de vin mangent mieux que les amateurs de bière ...

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Les comportements d'achats des consommateurs en matière de nourriture sont de plus en plus " espionnés " par les scientifiques. En effet, la théorie économique de l'obésité est une piste prise très au sérieux. Elle repose sur le postulat très simple de " manger mal ne coûte pas cher " Il explique, en partie, pourquoi on observe une plus grande proportion de personnes en excès de poids dans les populations sociales à revenus modestes. Une étude de marché, conduite au Danemark, entre un peu plus dans le vif du débat en mettant le doigt sur certains profils d'achats alimentaires et en opposant plus spécifiquement deux " camps " : les buveurs de vin et les buveurs de bière …

Une jolie mise en bière ?

L'équipe de chercheurs scandinaves a passé à la loupe près de 3,5 millions de transactions réalisées dans 98 magasins des deux plus grandes chaînes de supermarché danoises, entre 2002 et 2003. Objectif : identifier, dans un échantillon très représentatif de la population, les personnes qui achètent uniquement du vin, de la bière, les deux et les non-consommateurs d'alcool et observer le reste du contenu du chariot. Verdict : on constate des disparités très importantes entre les amateurs du jus de la treille et ceux de la chope.

Le vin consacre le pain

Dans les faits, les acheteurs de vin (et donc les buveurs présumés …) achètent aussi plus d'olives, de fruits et légumes, de volaille, de pain, d'huile d'olive, de fromages allégés, de lait et de viande que les acheteurs de bière. Les auteurs de l'étude les classent dans la catégorie des adeptes de l'alimentation méditerranéenne. Les acheteurs de bière, en revanche, remplissent plus volontiers leur caddie de plats préparés, de produits sucrés, de viande de porc, de produits frits, de chips, de beurre ou de margarine, de saucisses et de soft-drinks que les acheteurs de vin. Ils se rapprochent en ce sens du consommateur occidental type. Et ceux qui aiment les deux ? Ils achètent de tout, en plus grande quantité !

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 31/01/2006 - 00h00 BMJ online First 19 janvier 2006
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