PUBLICITÉ

Douloureuse clavicule

Publié par Gilles Goetghebuer, avec l'aide du docteur C. Daulouède le 06/04/2009 - 00h00
-A +A

Comme Lance Armstrong, chaque année des milliers de sportifs se luxent ou se cassent la clavicule. Cela constitue même l'un des traumatismes les plus courants.

PUB

La clavicule, la pièce maîtresse de l'épaule


Chez les humains, le montage de l'épaule est relativement complexe. Il permet au membre supérieur de pouvoir bouger dans tous les sens grâce notamment à la présence des clavicules: des os en forme de "S" allongé qui assurent la jonction entre le sternum et l'omoplate en tiennent l'épaule sans limiter l'amplitude de mouvement. Evidemment, les attaches de cet os doivent être très solides, surtout à l'extrémité la plus proche de l'épaule. Imaginez les forces auxquelles elles seront opposées dans des mouvements comme un smash de tennis ou un tir au handball. Heureusement, cette articulation peut compter sur une capsule solide. Deux puissants ligaments attachés à une expansion de l'omoplate tirent l'articulation vers le bas comme des haubans sur le mât d'un bateau. Enfin, la jonction est consolidée par la présence de muscles puissants (trapèze et deltoïde) qui viennent empaqueter le tout. En position debout, ce système résiste à toutes les sollicitations. Même les pires comme le lancer du javelot.

Trop, c'est trop!


Le problème survient plutôt en cas de chute sur le moignon de l'épaule, comme cela arrive souvent en rugby, en foot, à ski ou encore à vélo. Il arrive alors que l'os s'arrache de son insertion sur l'acromion. Selon la gravité, on parle alors d'entorse ou de luxation acromio-claviculaire. Parfois on utilise aussi l'expression imagée "touche de piano" dans le cas où la clavicule n'est plus du tout tenue par ses attaches traditionnelles. En appuyant dessus, on peut l'enfoncer légèrement. Comme la touche d'un piano. Cette blessure est très douloureuse. Mais elle guérit aussi très facilement. Après quelques semaines, l'épaule traumatisée retrouve sa mobilité et il ne reste qu'une petite bosse comme souvenir des épreuves traversées.

Publié par Gilles Goetghebuer, avec l'aide du docteur C. Daulouède le 06/04/2009 - 00h00
Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ