PUBLICITÉ

L'évitement, un mécanisme de défense...

Publié par Dr Catherine Solano le 23/03/2009 - 00h00
-A +A

PUB

Comment éviter les évitements ?


La première chose est de les reconnaître comme tels, surtout quand il s'agit de microévitements. Il faut une grande honnêteté envers soi-même pour accepter de s'autocritiquer et se dire : "Je me cherche des excuses pour éviter une peur…"
Et puis, pour faire diminuer l'évitement, la meilleure des solutions est d'affronter la situation qui nous fait peur. Quand il s'agit d'un microévitement, c'est désagréable, mais possible car cette angoisse n'est pas terrifiante comme dans certaines phobies. Cette petite peur, une fois reconnue, nous pouvons la dompter.

Affronter ses peurs est positif


Ce n'est pas très agréable de se forcer, mais il existe des récompenses !
L'une de ces récompenses est que la peur diminue plus vite que si l'on reculait pour tenter de l'oublier. Ainsi, si je prends mon téléphone pour appeler le principal tout de suite, je ne vais pas traîner cette corvée à faire pendant une semaine.
Et puis, si vous affrontez vos micropeurs, elles diminueront: à chaque fois qu'une possibilité de peur se présentera, elle sera de plus en plus minime. Vous saurez mieux vous affirmer, vous saurez que vous êtes capable de la surmonter… et tout de suite. Jusqu'au jour où vous ne pratiquerez plus le microévitement.

Alors, comprendre ce mécanisme peut contribuer à vous rendre beaucoup plus zen et moins angoissé.

Et pour les véritables phobies, la solution se trouve dans les thérapies comportementales et cognitives pour affronter ses peurs à l'aide d'un thérapeute qui peut vous guider.

Il existe un grand nombre d'autres mécanismes de défense comme la projection, le transfert, l'idéalisation, la rationalisation, la justification, la compulsion de répétition, la compensation, le déni, la dénégation, le refoulement, l'annulation rétroactive et la transformation dans le contraire, l'isolation, le déplacement, la régression, la projection agressive, la sublimation…

Publié par Dr Catherine Solano le 23/03/2009 - 00h00
Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ