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Fièvre : que boire et que manger ?

Publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 09/07/2015 - 10h19
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Une saleté de virus vous a méchamment attaqué(e) et vous voilà cloué(e) au lit avec une fièvre de cheval. Vous n’avez qu’une envie : dormir. Pourtant votre corps a besoin d’être hydraté et nourri. Que boire et que manger ?

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La fièvre, c’est quoi ?

Une élévation de la température du corps au-dessus de la normale, soit 37 °C. Jusqu’à 39°C, il s’agit d’une fièvre modérée et au-delà d’une fièvre élevée. Mais il s’agit toujours d’un symptôme qui signale que votre organisme lutte contre une infection.

En fait, la fièvre n’est rien d’autre qu’un moyen de protection de votre organisme car, par un de ces mécanismes complexes dont votre corps a le secret, elle stimule vos défenses immunitaires, via une production accrue de cytokines, substances secrétées par vos globules blancs.

Ces cytokines de la fièvre agissent sur le fonctionnement du thermostat qui se trouve dans votre cerveau pour régler la température de votre corps à 37°C. C’est pourquoi vous pouvez avoir des frissons, des tremblements et claquer des dents comme si vous étiez en t-shirt dehors par un froid polaire. Et aussi, transpirer autant que lors d’un jour de canicule.  

La fièvre : perte d’eau, d’appétit et somnolence

En effet, cette chaleur qui a envahi votre corps déclenche le mécanisme de protection naturelle que vous possédez contre elle et qui est la sudation. Vous pouvez facilement évacuer jusqu’à 1,5 litre d’eau en quelques heures.

D’autre part, les cytokines agissent aussi sur l’appétit, qu’elles neutralisent. Et elles induisent également un état de somnolence et de mauvaise humeur. Vous n’avez qu’une envie : dormir et qu’on vous fiche la paix.

Ces symptômes signifient que votre corps ne veut pas dépenser inutilement son énergie car il rassemble toutes ses forces pour combattre le virus qui vous a attaqué(e).

Il ne faut donc pas lutter contre ce sommeil irrépressible qui vous envahit. Mais il ne faut pas non plus vous laisser envahir par la déshydratation. Même minime, elle ne fera qu’augmenter le danger. 

Publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 09/07/2015 - 10h19

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC119893/

http://www.medicalforum.ch/docs/smf/archiv/fr/2009/2009-10/2009-10-030.pdf

http://www.repere-medical.com/article-455.html

 

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