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Gare aux tiques !

Publié par C. De Kock, journaliste santé le 15/07/2003 - 00h00
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Les tiques peuvent transmettre certaines maladies à l'homme et aux animaux, dont la maladie de Lyme potentiellement dangereuse et difficile à diagnostiquer.

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Des cas en constante augmentation

Depuis plusieurs années, on note une hausse constante du nombre de cas de maladie de Lyme en Belgique : de 42 cas en 1991 à 1.400 en 2000. La tique est un parasite archnide de la taille d'une tête d'épingle qui s'accroche par la bouche à la peau de son " hôte " afin de sucer son sang, nécessaire à son développement et sa reproduction. Les tiques hibernent et c'est à partir de mars que leur activité atteint un point culminant. Si l'été est chaud et sec, l'activité des tiques ralentit pour garantir leur survie et le risque d'infection diminue. Par contre, si l'été est chaud et humide, la population de tiques reste active et atteint un second pic d'activité.

Où risque-t-on d'être mordu ?

Les forêts, la campagne ou les espaces verts urbains sont les lieux préférés des tiques. Une fois sur nous, elles grimpent jusqu'à un endroit chaud et humide de notre corps, là où la peau est la plus fine (aisselles, plis des genoux, de l'aine, dans le cou et à la racine des cheveux). Lorsque la tique est porteuse d'une bactérie appelée Borrelia (15 à 23% des cas), il y a risque de contraction de la maladie de Lyme (du nom d'une petite ville du Connecticut où une épidémie s'était déclarée dans les années 70). Cette bactérie, de la même famille que la syphilis, peut rester longtemps dans l'organisme et être responsable de nombreux symptômes souvent peu spécifiques, ce qui rend son diagnostic difficile. La maladie de Lyme est, en effet, une affection qui touche la peau, le cŒur, le système nerveux, parfois les yeux, les reins et le foie. Elle se manifeste souvent par une plaque rouge au niveau de la peau qui grandit lentement et est indolore, mais aussi par d'autres symptômes, comme des maux de tête, douleur dans les bras ou les jambes, fièvre, … Dans un premier stade, le traitement consiste en une prise d'antibiotiques, mais lorsque le diagnostic tarde, un rétablissement complet n'est pas toujours possible.

Publié par C. De Kock, journaliste santé le 15/07/2003 - 00h00 Communiqué de l'Institut de Médecine Tropicale d'Anvers en collaboration avec la firme Jaico, 6 juin 2003.
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