Des saveurs souvent exotiques, des couleurs délicieusement acidulées, des emballages attrayants, tout cela ne peut qu'inciter nos petites têtes blondes à consommer - le plus souvent sans modération - sodas et autres boissons très sucrées. Se désaltérer quotidiennement de tels breuvages est pourtant très mauvais pour la santé.

L'influence néfaste des boissons gazeuses à forte teneur en sucre sur la prise de poids et l'obésité a souvent été mise en évidence. Mais ce que nous savons moins, c'est que la consommation régulière de ce type de boisson a également un impact sur le dévelopement du diabète de type 2 et l'augmentation des risques cardiovasculaires tant chez les adultes que chez les enfants.
Le syndrome métabolique des petits buveurs de soda
D'après une récente étude américaine, les enfants qui consomment régulièrement des boissons sucrées sont 14% plus nombreux à développer un syndrome métabolique dès l'âge de 13 ans. Composé d'un ensemble de symptômes (obésité abdominale, taux trop bas de bon cholestérol protégeant les artères, tension artérielle très haute, etc.), le syndrome métabolique mène souvent à des problèmes cardiovasculaires ou à un diabète de type 2. Principal responsable: le fructose. Présent en très grande quantité dans ces boissons par l'intermédiaire du saccharose dont il est un des composants (une canette de soda équivaut à six morceaux de sucre), le fructose semble en effet faire augmenter notre taux d'insuline (hormone permettant l'assimilation du glucose par l'organisme), mais aussi le taux de certains lipides présents dans le sang.
Et ça ne concerne pas que les enfants...
Une étude menée à la Harvard School of Public Health de Boston indique elle aussi que la consommation de plus en plus courante des "softs drinks" peut être associée à une augmentation des cas de diabète et d'obésité ces dernières années. Après avoir suivi plus de 140.000 femmes pendant huit ans, les auteurs de l'étude concluent en effet à une augmentation de près de 83% des risques de développer un diabète lorsqu'on passe d'une consommation d'un verre de soda par semaine à un par jour.