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Les hormones responsables de la migraine ?

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 14/03/2017 - 16h20
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Le revers de la pilule

Pour empêcher la variation du taux d'oestrogènes, la prise de la pilule en continu peut aussi être envisagée. Aujourd'hui, de nombreuses pilules peuvent en effet être prises sans interruption entre les plaquettes - supprimant ainsi les menstruations. La prise de la mini-pilule, qui ne contient que des progestatifs (et non des progestatifs et des oestrogènes, comme dans les pilules classiques, dites "combinées") peut aussi constituer une solution. A l'inverse, certaines pilules constituent un facteur aggravant dans la migraine. C'est la cas des contraceptifs fortement dosés en anti-androgènes et en oestrogènes, souvent préconisés pour lutter contre l'acné ou l'excès de pilosité. De même, les traitements hormonaux post-ménopausiques peuvent envenimer la situation chez les migraineuses, alors que la ménopause en soi marque la fin des crises pour une femme sur trois. Toute contraception ou traitement hormonal substitutif doit donc être envisagé en tenant compte du profil migraineux de la patiente.
 

Maux de femme

Jusqu'à présent, aucune étude n'a montré l'influence des hormones sexuelles chez les hommes migraineux. Seules les hormones sexuelles féminines semblent donc en cause dans la migraine. Pour preuve, les transsexuelles qui, lorsqu'on leur administre des oestrogènes et des anti-androgènes (pour passer d'un phénotype "homme" à un phénotype "femme"), présentent un risque de devenir migraineuses, s'alignant ainsi sur les autres femmes qui, rappelons-le, sont trois fois plus touchées par la migraine que leurs congénères masculins.

Initialement publié par Julie Luong, journaliste santé le 20/05/2008 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 14/03/2017 - 16h20
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