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L'insomnie chez l'enfant

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 26/02/2013 - 13h27
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Nuit blanche et réveil difficile sont le lot commun de beaucoup de parents.

Il nous arrive à tous de souffrir une fois de temps en temps d'insomnie.
L'enfant n'est pas différent de l'adulte mais il est parfois difficile de distinguer les vraies des fausses insomnies.

Certains jeunes enfants, comme nous, n'ont besoin que de 6 à 8 heures de sommeil alors que d'autres devront dormir 8 à 12 heures. Cette variabilité doit être connue et acceptée par les parents même au sein de la fratrie.

Mais comment faire la différence entre vraies et fausses insomnies chez votre enfant ?

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Enfant, sommeil, doudou et rituel

A l'âge de 2 ou 3 ans, l'enfant peut présenter des refus :

  • de se coucher,
  • de s'endormir,
  • des réveils nocturnes fréquents.

On parle ici de fausses insomnies: il s'agit bien souvent d'une demande de la part de l'enfant d'être rassuré.

C'est le moment où l'enfant a besoin, pour s'endormir, d'un nounours, d'une poupée ou d'un autre "doudou". La ritualisation de l'endormissement est souvent comprise par l'entourage comme des caprices.

Il s'agit pourtant d'une phase essentielle pour l'enfant.

Il n'est cependant pas nécessaire que celle-ci dure trop longtemps.

Les insomnies vraies se distinguent des précédentes:

  • par l'âge d'apparition
  • par sa persistance dans le temps.

Un enfant de 6 mois ou plus est qualifié d'insomniaque:

  • s'il ne s'endort pas dans les 45 minutes après le coucher et ce au moins trois fois par semaine
  • s'il se réveille au moins 2 fois durant la même nuit.

On parle d'insomnie chronique si ce trouble dure depuis plus de 3 mois.

Attention aux insomnies chroniques !

A partir de 2 ans, on estime qu'1 enfant sur 5 présentent des réveils nocturnes fréquents avec des endormissements difficiles.

Cette proportion tombe à 10% à partir de 4 ans.

Le trouble se manifeste aussi pendant la journée. Un enfant qui dort mal a tendance à somnoler durant la journée mais peut aussi présenter de l'agitation, une grande agressivité ou un manque d'attention.

Si l'affection devient réellement chronique, un retard de croissance peut se manifester.

Un trouble du sommeil devrait inciter tout parent à consulter son médecin traitant, surtout s'il a l'impression que cela perdure.

On pourra aussi plus facilement mettre en évidence les causes. Il s'agit parfois d'un problème de comportement des parents vis-à-vis de leur progéniture mais cela n'est pas toujours vrai.

Le trouble du sommeil peut constituer un signe d'appel pour une affection comme une intolérance alimentaire.
Enfin, le réveil peut être dû à des douleurs....

Initialement publié par Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 27/08/2002 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 26/02/2013 - 13h27

Office de la Naissance et de l'Enfance

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