Vous avez de multiples petits boutons à l’arrière des bras ? Si la kératose pilaire est une affection sans gravité, elle n’en est pas moins inesthétique… Voici quelques conseils pratiques pour l’atténuer !

Qu’est-ce que la kératose pilaire ?
Kératose pilaire… Voilà un nom qui peut effrayer, mais qui traduit tout simplement une production excessive de kératine au sein des orifices par lesquels les poils traversent la peau. « Des bouchons de kératine se forment alors au niveau des follicules pileux », explique le Dr Claire Debusscher, dermatologue à l’hôpital Erasme et au Brussels Skin Center. « La kératose pilaire se manifeste par ce qui ressemble à des petits boutons et une peau sèche, rugueuse et bosselée qui rappelle la chair de poule. » En cas d’inflammation, la kératose peut également s’accompagner de rougeurs. Elle apparaît généralement sur la face externe des bras, la face postérieure des cuisses, les fesses et parfois même le visage.
Une affection courante
La kératose pilaire est une affection très répandue puisqu’elle toucherait environ une personne sur quatre. Elle apparaît souvent durant l’enfance, connaît un pic au moment de la puberté et a généralement tendance à s’atténuer – même si elle ne disparaît pas toujours – après 30 ans. D’après les résultats d’une étude (1), elle touche plus souvent les femmes (61 %) que les hommes (39 %). La kératose pilaire accompagne aussi fréquemment d’autres affections cutanées comme la dermatite atopique (eczéma). De forme simple, elle peut être transmise génétiquement puisqu’il est constaté que les patients ont souvent des antécédents familiaux. Les Kératoses pilaires atrophiantes (kératose pilaire rouge, atrophodermie vermiculée, kératose spinulosique décalvante de Siemens) sont d’autres formes de kératose caractérisées par une hyperkératose folliculaire suivie d’atrophie. Plus précisément, il s’agit de l’obstruction des pores entrainant la raréfaction des poils. Concernant la chevelure, on parle d’alopécie.
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Article réalisé en collaboration avec le Dr Claire Debusscher, dermatologue au sein du Brussels Skin Center.
(1) Poskitt L, Wilkinson JD, Natural history of keratosis pilaris, Br J Dermatol. 1994 Jun. 130(6):711-3.
(2) Diamant F., Polyester sponge adjunct in acne management, Clin Ther 1980; 3: 250–3.