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Manger mieux pour une meilleure mémoire

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 24/03/2017 - 11h24
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La diététique s'intéresse à la valeur alimentaire de ce que nous mangeons, mais aussi aux maladies provoquées par les mauvaises habitudes à table. Les troubles de la mémoire, fréquents au cours du vieillissement, sont-ils, eux aussi, dépendants de notre assiette ? Voici quelques éléments de mise au point.

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Le carburant du cerveau est le glucose, mais quels rôles jouent les lipides et les protides ?

Pour bien fonctionner, le cerveau a autant besoin d'oxygène que de sucre. Une mauvaise régulation du glucose, surtout par manque d'apport, est en effet responsable d'une baisse des performances cérébrales. Un groupe de chercheurs de l'université de Toronto s'est intéressé au rôle des autres nutriments, c'est-à-dire des protides et des lipides. Leurs résultats sont plutôt captivants : ils suggèrent en effet que chaque nutriment, même pris isolément, augmente globalement les capacités du cerveau. Mais chaque nutriment "booste" le cerveau d'une manière différente. Ainsi, les lipides améliorent l'attention alors que les protéines semblent plutôt aider à ne pas oublier. Attention, cette étude qui date de 2001 s'est intéressée uniquement aux performances dans les minutes, voire l'heure, qui suivait la consommation de différents nutriments. C'est donc bien différent d'un régime destiné à améliorer sa mémoire en général, ou à prévenir les troubles de la mémoire, voire les démences, qui pourraient surgir avec l'âge.

Finalement, protéger sa mémoire, c'est surtout manger et vivre sainement

Il vaut mieux voir les choses de facon globale : la mémoire est une fonction du cerveau et le cerveau est un organe qui comme les autres dépend de l'état de santé général. Ainsi, ce qui est bon pour l'organisme l'est aussi pour les fonctions de mémorisation. Voici quelques grands principes relativement faciles à appliquer :

  • adopter une alimentation équilibrée, sans excès de calories apportées par les graisses ou le sucre ;
  • réduire ou supprimer la consommation toxique d'alcool et de tabac ;
  • limiter la prise de médicaments agissant sur le système nerveux : notamment somnifères, tranquillisants ;
  • conserver une activité physique régulière.
Initialement publié par Dr Philippe Burton le 10/12/2001 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 24/03/2017 - 11h24

Am J Clin Nutr 2001 ; 74 :687-93

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