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Naissances peu banales

Publié par Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 08/01/2002 - 00h00
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Le diagnostic préimplantatoire constitue probablement l'un des plus grands progrès de ces dernières années. Une petite fille a bénéficié de cette technique et est née à l'hôpital Erasme, il y a quelques semaines.

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Si la naissance d'un enfant est toujours quelque chose d'exceptionnel pour ceux qui la vivent, la venue au monde d'un enfant ayant bénéficié d'un diagnostic préimplantatoire (DPI) à l'hôpital Erasme (Bruxelles) relève réellement de la rareté. En effet, seule une centaine de centres en Europe peuvent se vanter de disposer de cette technique de pointe.

Le plus tôt possible

Le DPI consiste à prélever une cellule d'un embryon obtenu par fécondation in vitro afin de vérifier l'absence de maladie génétique décelable. Cette analyse est réalisée dans un laboratoire très spécialisé et permet d'implanter un embryon sain comme pour une FIV normale. L'intérêt de la technique est d'éviter, plus tard, un diagnostic prénatal conduisant parfois à une interruption de grossesse, ce qui est beaucoup plus traumatisant. En l'occurrence, la technique a été appliquée pour une petite fille dont la mère souffrait d'une maladie génétique complexe responsable d'une stérilité de plus de 15 ans. Une autre naissance, grâce au DPI, est prévue dans le premier trimestre de cette année. Mise en de mauvaises mains, cette technique pourrait conduire aussi à un cauchemar eugénique, nous ramenant aux années noires du nazisme et du fascisme. Heureusement ces dérives sont prévenues chez nous, mais sait-on jamais…

Publié par Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 08/01/2002 - 00h00 Communiqué de presse Clinique de la Fertilité (Erasme-ULB)
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