De toute évidence, le statut de la douleur évolue, les mentalités changent. Des avancées importantes sont intervenues, tant sur le plan des connaissances fondamentales que sur celui de son traitement et de sa prise en charge. On dispose désormais de méthodes relativement fiables pour évaluer la douleur. De nouvelles améliorations thérapeutiques sont à attendre des recherches dans ce domaine.

- La douleur est une maladie à part entière
- Le plan gouvernemental de lutte contre la douleur
- Des débuts de solutions
- De nombreuses maladies sont douloureuses
- De quels moyens dispose-t-on aujourd'hui pour combattre la douleur ?
- Recommandations de l'OMS
- La morphine demeure le produit de référence des douleurs les plus intenses
- Un arsenal thérapeutique plus large
- Et dans l'avenir ?
La douleur est une maladie à part entière
Si la prise en charge de la douleur a longtemps été négligée, on observe que les mentalités évoluent peu à peu. La ouleur n'est que depuis peu considérée comme une maladie à part entière par les chercheurs et les médecins. Des progrès considérables ont été réalisés dans la connaissance des mécanismes fondamentaux de la douleur. Des unités de recherche et des services hospitaliers se consacrent aujourd'hui totalement à l'étude et au traitement de la douleur.
Le plan gouvernemental de lutte contre la douleur
La Belgique accuse un certain retard par rapport à d'autres pays tels que le Royaume-Uni, les Etats-Unis, la Scandinavie ou le Canada où la mise en place de centres de traitement et d'évaluation de la douleur a été plus rapide. Pour la première fois (8-13 octobre 2001) a été organisée à Bruxelles, une semaine européenne contre la douleur. Le but de cette semaine était de lancer une campagne de sensibilisation du public et des pouvoirs publics afin de faire reconnaître la douleur chronique comme une véritable maladie. En effet, les pays européens ont longtemps négligé la reconnaissance et la prise en charge de la douleur.Le mardi 9 octobre au Parlement Européen au lancement de cette campagne présidée par Madame Francoise Grossetête, membre du Parlement Européen et Présidente de l'Intergroupe du Parlement Européen contre la douleur, étaient présents des spécialistes des différents pays européens, des représentants de ministères, d'institutions, de l'organisation mondiale de la santé, de firmes pharmaceutiques, d'organisations non gouvernementales, des professionnels de la santé et des représentants de patients.Cette semaine était destinée à faire le bilan des actions menées en Europe contre la douleur, particulièrement contre la douleur chronique rebelle et à promouvoir la reconnaissance de la douleur chronique comme une réelle maladie, un réel handicap.A cette occasion, nous avons souligné le manque d'information faite aux patients, le manque de relation entre soignants et patients, le manque de prévention dans le domaine de la douleur chronique.
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