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Plus d'années grâce à la vitamine D?

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 23/10/2007 - 00h00
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Le débat santé sur la vitamine D est récent et animé. Selon des chercheurs européens, s'assurer un apport suffisant en cette précieuse vitamine permettrait bel et bien d'augmenter notre espérance de vie...

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La vitamine D fait souvent parler d'elle à l'heure où l'on évoque la santé du squelette et la prévention de l'ostéoporose. Son implication dans la bonne solidité des os est en effet capitale. Cette vitamine facilite l'assimilation intestinale du calcium, prévient sa fuite dans les urines et l'aide à se fixer dans la matrice osseuse.

Des besoins souvent difficilement couverts

Le problème est que cette vitamine ne fait rien comme les autres. Premièrement, ses sources alimentaires sont rares et ont mauvaise presse, puisqu'on la retrouve principalement dans les graisses d'origine animale (beurre, lait et laitages entiers, Œufs…).
Certaines matières grasses végétales (les margarines belges et certaines huiles) en sont enrichies et il faut aussi noter que le poisson en contient. Mais, ca ne se bouscule pas au portillon!
De plus, la vitamine D est l'un des rares micronutriments à être produit par l'organisme, sous la peau par l'effet des rayons ultraviolets. Une production qui a grandement besoin de soleil!

La vitamine santé

Au cours des 10 derniers mois, la vitamine D a régulièrement défrayé l'actualité. Et aujourd'hui, on peut affirmer avec certitude que son rôle bénéfique dépasse largement son effet sur les os.
En effet, plusieurs travaux ont conclu à un impact de la vitamine D sur la force musculaire et les chutes de la personne âgée, les fractures, les cancers les plus communs, le diabète, certaines maladies auto-immunitaires, infectieuses et, encore, certaines formes de maladies cardio-vasculaires. En gros, plus de 70% des causes de mortalité dans la majorité des pays industrialisés!

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 23/10/2007 - 00h00 Source: Autier P et al. Arch Intern Med 2007 ; 167: 1730-1737
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