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Prostate : savoir pour prévenir

Mise à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 21/02/2014 - 10h40
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Adénome de la prostate, hypertrophie de la prostate, cancer de la prostate :
Quels sont les symptômes de ces affections ?
Quels sont les hommes à risques ?
Quels sont les examens de dépistage ?

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1. Le traitement chirurgical de l'adénome de la prostate (ou hypertrophie bénigne de la prostate) peut avoir pour effet secondaire une éjaculation rétrograde.

Une éjaculation rétrograde ne se fait pas vers l'extérieur, mais dans la vessie. Elle induit donc une infertilité. C'est le seul effet secondaire sexuel. Le système érectile n'est pas touché.

2. Le dépistage du cancer de la prostate comprend un dosage du PSA, plus un toucher rectal.

Il est impératif de réaliser ces deux examens. Ils ne s'excluent pas, mais sont complémentaires.

3. L'adénome de la prostate se manifeste par des troubles de la miction, comme des envies fréquentes et des gouttes retardataires.

Les symptômes d'une hypertrophie de la prostate sont les suivants : besoin impérieux d'uriner, jet intermittent, jet faible de petit calibre, gouttes retardataires et envie d'uriner essentiellement la nuit.

4. Un homme sur huit est concerné par le cancer de la prostate.

C'est le cancer le plus fréquent chez l'homme de plus de 50 ans et la deuxième cause de mortalité par cancer, après le cancer du poumon.

5. Le dosage du PSA (antigène prostatique spécifique) ne permet pas de diagnostiquer un adénome de la prostate.

Il est essentiel pour le dépistage du cancer de la prostate, mais n'a aucun intérêt pour le diagnostic de l'adénome. Toutefois, en pratique, ce dosage est réalisé lorsqu'un adénome est suspecté. En permettant à cette occasion de dépister un éventuel cancer de la prostate, il rassure le patient sur ce point.

6. L'augmentation du volume de la prostate concerne tous les hommes.

Pour une raison qui reste inconnue, la prostate de tous les hommes prend du volume avec l'avancée en âge, à partir de 40 ans. C'est un phénomène naturel. En revanche, tous les hommes ne développent pas des troubles mictionnels, et lorsque c'est le cas, ces derniers se manifestent plus ou moins sévèrement.

7. L'hypertrophie de la prostate concerne 50 à 75% des hommes de plus de 50 ans.

Au-delà de 80 ans, la quasi-totalité des hommes sont concernés.

8. La prostatite est due à une infection bactérienne.

9. Même en l'absence de traitement, un adénome ne peut pas dégénérer en cancer de la prostate.

Même si elles touchent le même organe, ces deux pathologies sont bien distinctes. Un adénome de la prostate ne risque pas de dégénérer en cancer. En revanche, la découverte d'un cancer de la prostate se produit souvent à l'occasion d'examens effectués pour des troubles urinaires liés à la présence d'une hypertrophie bénigne de la prostate.

10. A 60 ans, 80% des hommes se lèvent la nuit pour uriner.

C'est dû à la prostate qui a pris naturellement du volume. Mais lorsque les troubles mictionnels gênent de facon assez importante la vie quotidienne, il faut consulter un urologue. Il existe des solutions et on évite ainsi le développement éventuel de complications.

11. La prostatite affecte des hommes de tous âges.

Elle affecte les hommes de tous les âges, mais avec une fréquence plus élevée chez les jeunes de 30 à 40 ans. 

Initialement publié par Isabelle Eustache le 11/10/2005 - 00h00 et mis à jour par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 21/02/2014 - 10h40
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