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Régime méditerranéen: plus qu'une alimentation, un style de vie !

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 24/04/2007 - 00h00
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L'alimentation méditerranéenne est un modèle d'alimentation saine plébiscité depuis plus de 50 ans. Mais là où d'aucuns encensent uniquement certains ingrédients comme l'huile d'olive, la science du Sud montre que ses bienfaits sont bien plus larges qu'on ne le croit…

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Végétaux (fruits, légumes, légumes secs), poisson, vin rouge... et, évidemment, huile d'olive, l'alimentation méditerranéenne traditionnelle et ses composantes sont étudiées sous toutes leurs facettes depuis plusieurs décennies. Longtemps, on a pensé que la protection cardio-vasculaire de ce mode de vie alimentaire se résumait à une faible consommation d'acides gras saturés (peu de viandes) et, en contrepartie, une plus grande consommation d'acides gras insaturés (huile d'olive, poissons gras, noix…).

Des atouts pour le coeur

On sait aujourd'hui que ce message santé lié à la faible mortalité cardio-vasculaire des populations vivant autour de la Grande Bleue est réducteur et que l'on ne peut pas exclure d'autres influences. Parmi celles-ci, il y a l'apport en vitamines, en minéraux, en fibres et en antioxydants des végétaux, les aliments caractéristiques majeurs de ce modèle alimentaire. Et une nouvelle étude souligne également les concentrations importantes en ces mêmes végétaux du bassin méditerranéen en des non-nutriments, tels que les lignanes et les isoflavones, appelés phytoestrogènes.

Comme le soja au Japon

Des chercheurs italiens ont en effet montré, sur près de 70 plantes testées, une activité dite oestrogénique, actuellement très étudiée dans la lutte contre les maladies cardio-vasculaires. Des végétaux de base comme les tomates, les légumineuses, les choux, les carottes, les épinards, mais aussi des épices et aromates comme le persil, le safran, la coriandre, les graines de fenouil seraient aussi dotés de cette propriété. Un point commun avec l'alimentation nipponne, fortement imprégnée de phytoestrogènes, en raison d'une grande consommation de soja, et aussi associée à une faible mortalité cardiaque.

Publié par Nicolas Rousseau, diététicien nutritionniste le 24/04/2007 - 00h00 Naska A et al. Arch Intern Med;167:296-301, et Agradi et al. Phytother. Res. 2006; 20:670-75.
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