Semaine de la mobilité en Belgique : comment échapper à la pollution ?

L’air belge est beaucoup trop pollué

Au classement des endroits les plus pollués d’Europe, les grandes villes belges sont beaucoup trop bien classées.

Elles placent la Belgique parmi les huit pays d'Europe qui dépassent les seuils de pollution atmosphérique autorisés… Alors même que ces seuils sont trop élevés aux yeux de l’OMS !
A Bruxelles, à Gand ou à Anvers, les enfants sont les premières victimes.

Et selon l’organisation environnementale Bond Beter Leefmilieu, chaque Belge perd un an de vie en bonne santé à cause de la pollution…

Les navetteurs particulièrement en danger

Une toute récente étude de chercheurs de l’université de Hasselt vient de montrer que parmi les Belges, ceux qui navettent, c’est-à-dire qui font chaque jour l’aller-retour entre leur domicile à l’extérieur d’une ville et leur travail, sont beaucoup plus exposés à la pollution (1).

Ces personnes passent en moyenne 6% de leur temps dans les déplacements. En conséquence, ils inhalent beaucoup plus de particules de suie que les personnes qui restent chez elles.

Les situations les plus problématiques ?
Les heures de pointe, où la pollution est à son maximum.
Attention, même les transports en commun ne sont pas épargnés puisque le bus et le métro exposent aussi à beaucoup de pollution. Mieux vaut opter pour la marche et le vélo (en essayant de ne pas choisir les grands axes à l’heure de pointe) ou le train si vous faites de plus longues distances.

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