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Sexualité : 7 questions sur les fantasmes sexuels

Publié par Dr Catherine Solano, médecin sexologue le 03/06/2016 - 12h39
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3 - Faut-il réaliser ses fantasmes sexuels ?

Pas forcément ! Le rôle premier d’un fantasme, c’est de vivre son érotisme dans l’imaginaire, pas dans la réalité. C’est de stimuler l’excitation, pas de devenir un projet de vie. Ceux qui l’oublient sont parfois très déçus lorsqu’ils veulent réaliser leurs fantasmes. Souvent, la réalité est moins excitante que la situation imaginaire. Du coup, le fantasme perd ensuite de sa saveur.

Dans d’autres cas, le fantasme est plus violent, jusqu’à bloquer la personne qui a voulu le tester. Parfois, cela choque le ou la partenaire qui se trouve à son tour bloqué(e).

Alors, le fantasme, c’est de l’imaginaire et tout ce qui vous passe par la tête n’a pas vocation à être réalisé. Vous pouvez avoir envie d’insulter quelqu’un, d’en frapper un autre, de poser une bombe, ou fantasmer sexuellement sur votre patron(ne)... cela ne signifie pas que vous deviez vous lancer !
Quand on veut réaliser un fantasme, il ne s’agit plus vraiment d’un fantasme, mais d’une envie, ce qui est très différent.

4 - Faut-il se parler de ses fantasmes quand on est en couple ?

Les fantasmes sont quelque chose de très intime. Plus intime même sans doute que la nudité. Parler de ses fantasmes, c’est se mettre à nu émotionnellement. Et même avec son ou sa partenaire, ce n’est pas toujours facile. Nous avons tous besoin d’un jardin secret y compris pour la personne la plus proche en qui nous avons entièrement confiance. C’est pourquoi personne n’est obligé de se raconter ses fantasmes. C’est bien évidemment possible de partager une partie cet univers fantasmatique, et c’est parfois très excitant. Mais on ne dit jamais tout, et tout  fantasme n’est pas à partager. Car mon fantasme peut choquer l’autre, ou  lui sembler ridicule parce que son cerveau érotique ne fonctionne pas comme le mien. Alors, avant de partager un fantasme, il est bon de penser à l’effet qu’il fera sur l’autre.

Publié par Dr Catherine Solano, médecin sexologue le 03/06/2016 - 12h39
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