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Sport : de l'espoir pour les amputés

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 12/12/2013 - 18h01
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Les formidables progrès accomplis dans le domaine de la prothèse ont généré de nombreux espoirs pour tous les amputés sportifs.

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Des prothèses médiatiques

Le nom d'Oscar Pistorius est inévitablement lié, aujourd'hui, à la mort de sa petite amie Reeva Steenkamp pour laquelle il a été inculpé début 2013. Mais on aurait tort d'oublier que ses performances représentent un espoir énorme pour tous les amputés.

Rappelons qu'il a été le premier athlète amputé à rivaliser avec des valides, pendant les Jeux Olympiques de Pékin en 2012. Sa participation avait suscité l'enthousiasme, mais aussi fait débat : les biomécaniciens consultés par le Comité International Olympique avaient d'abord statué que la double prothèse tibiale du sprinteur sud-africain constituerait un avantage trop important par rapport à ses adversaires valides avant de changer d'avis et de lui permettre de prendre part aux compétitions pour athlètes valides. C'est dire le chemin parcouru depuis les anciennes jambes de bois : la technologie surpasse désormais la nature. Nous n'en sommes pas encore là pour ce qui concerne les prothèses articulaires. Mais on trouve néanmoins matière à s'enthousiasmer.

Les débuts des prothèses assistées

Il y a une dizaine d'années, la marque autrichienne Otto Bock Health Care présentait à la presse un nouveau modèle baptisé "C-Leg" destiné aux amputés fémoraux. Cette jambe de remplacement est équipée d'un petit moteur hydraulique alimenté par batteries qui assure de façon mécanique le contrôle du mouvement de flexion du genou. Jusque-là, rien d'extraordinaire. Sinon que le C-Leg s'adapte à la façon de marcher de son propriétaire. Il est équipé de petits capteurs électroniques situés dans le fût tibial, qui envoient des informations, au rythme de 60 messages par seconde, à un microprocesseur qui déterminera ensuite les paramètres d'amplitude et la vitesse du mouvement.

La personne équipée de sa prothèse peut donc marcher sans problème sur des sols irréguliers, accélérer le pas et même courir ! Toutes ces performances étaient évidemment impossibles autrefois.

Initialement publié par Gilles Goetghebuer, journaliste santé le 29/07/2008 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 12/12/2013 - 18h01
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