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Sportifs, accros au sexe?

Publié par Gilles Goetghebuer, journaliste santé, adapté par Marion Garteiser le 11/01/2010 - 00h00
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Les révélations sur les infidélités conjugales du golfeur Tiger Woods ont porté l'attention sur un sujet autrefois tabou: l'appétit sexuel boulimique dont font preuve plusieurs grands champions sportifs, qui va parfois jusqu'à une véritable dépendance!

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Le sexe est bon pour les sportifs... et pour les autres!


Une vie sexuelle épanouie contribue bien entendu à la préservation d'un bon équilibre psychique. L'acte procure une sensation de bien-être et d'apaisement que la neurologie est parvenue à associer à la production de neurotransmetteurs spécifiques. Mais il arrive aussi que l'on soit débordé par ses pensées libidineuses et tenté de solliciter ces boucles de réactions de façon compulsive. Le sexe cesse alors d'être un jeu pour s'ériger au rang d'obsession. A défaut d'être la plus répandue, c'est probablement la plus célèbre d'entre toutes: l'obsession sexuelle.

Sportifs: ils ne pensent qu'à ça?


Notre médecine qui aime ranger les choses et catégoriser les maladies a défini ainsi le concept d'hypersexualité ou de frénésie sexuelle. Il s'applique à des gens qui conservent des formes amoureuses assez banales, mais à une fréquence qui dépasse l'entendement. A raison de 3, 4 ou 5 rapports par jour, le sexe constitue chez eux une véritable addiction. Evidemment, on peut sourire des formules alambiquées des psychiatres qui, sous couvert de science, diffusent des idées forcément moralisatrices. D'un autre côté, on doit tenir compte de la souffrance de ceux qui se sentent vraiment l'otage de leurs pulsions. Beaucoup de sportifs traversent ces outrances. La presse sportive se fait régulièrement l'écho de véritables orgies dans lesquelles ces champions plongent avec le même souci de performance que celui qui les habite au moment de produire des résultats sur le terrain. Quitte parfois à recourir à des produits dopants. En octobre 2004, lorsque le footballeur roumain Adrian Mutu (FC Chelsea) s'est fait pincer pour prise de cocaïne, c'est l'explication qu'il a donnée aux contrôleurs. "Je voulais améliorer mes performances sexuelles", déclarait-il dans le Daily Mirror.

Publié par Gilles Goetghebuer, journaliste santé, adapté par Marion Garteiser le 11/01/2010 - 00h00
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