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Terreurs nocturnes : comment réagir ?

Mise à jour par Lauranne Garitte, Journaliste santé le 09/05/2016 - 12h12
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Très impressionnantes, les terreurs nocturnes sont pourtant complètement sans risque pour les enfants. Et elles ne sont pas si rares ! Les connaissez-vous ? Et savez-vous comment y réagir ? 

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Qu’est-ce qu’une terreur nocturne ?

Voilà environ trois heures que votre enfant dort paisiblement, lorsque, tout à coup, des cris se font entendre dans sa chambre. Il est assis ou debout, agité, effrayé, en panique. Il transpire, suffoque et son rythme cardiaque est élevé. Plus vous essayez de le consoler, plus il s’agite. Et lorsque vous tentez d’entrer en contact avec lui, il ne vous reconnaît pas.

La terreur nocturne est un trouble du sommeil (une parasomnie) de l’enfant qui se manifeste par des cris ou des pleurs perçants, accompagnés de signes d’angoisse majeure. Ce trouble touche 3% des enfants, en particulier les plus jeunes, de 18 mois à 5 ans, avec un pic entre 2 et 4 ans. La fréquence de survenue des épisodes est variable. Avec l’âge, les terreurs nocturnes disparaissent. Les garçons sont davantage sujets à ces parasomnies que les filles. Ce réveil brutal survient durant le premier tiers de la nuit, c’est-à-dire à la fin du premier ou du second cycle de sommeil profond. Il dure entre quelques secondes et vingt minutes, après lesquelles l’enfant se rendort spontanément.

 

Comment le différencier d’un cauchemar ?

En apparence semblables aux cauchemars, les terreurs nocturnes s’en différencient de diverses façons :

  • L’horaire : les terreurs nocturnes surviennent en première partie de nuit, surtout vers 23-24h, pendant le sommeil profond. Les cauchemars se manifestent en deuxième partie de nuit, pendant les phases de sommeil paradoxal, prépondérantes en fin de nuit.
  • L’éveil : durant les terreurs nocturnes, l’enfant n’est pas éveillé. Son corps se réveille, mais son cerveau dort encore. Un cauchemar réveille quant à lui totalement l’enfant.
  • Le souvenir : le lendemain de terreurs nocturnes, l’enfant ne se souvient de rien, tandis qu’il se souvient de son cauchemar.
  • Les manifestations physiologiques : lors de terreurs nocturnes, l’enfant est inconsolable, inaccessible à la communication, déblatère des propos incohérents et ne reconnaît pas son entourage. Pendant et après un cauchemar, l’enfant parle, il peut parfois raconter son cauchemar et reconnaît ses parents puisqu’il est réveillé.

 

Initialement publié par Lauranne Garitte, Journaliste santé le 09/05/2016 - 12h12 et mis à jour par Lauranne Garitte, Journaliste santé le 09/05/2016 - 12h12

Merci au Dr Geneviève François, pédiatre aux Cliniques Universitaires Saint-Luc et au Dr Michel Dechamps, conseiller pédiatre de l’ONE.

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