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Vaccination RRO, la confiance est rétablie

Publié par Adaptation Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 02/03/2002 - 00h00
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Le vaccin RRO apporte une protection immunitaire contre trois maladies infantiles : la rougeole, la rubéole et les oreillons. Malgré son efficacité, il a fait l'objet de soupcons de la part des scientifiques et des parents en Grande-Bretagne. Il était en effet accusé de favoriser l'apparition de l'autisme et d'être responsable de maladies inflammatoires des intestins. Une étude récente montre que ces soupcons étaient non fondés et rétablit la confiance.

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Les parents se demandent souvent s'ils doivent ou non vacciner leurs enfants. Ils se retrouvent partagés entre la volonté de protéger leur progéniture de germes pathogènes et l'inquiétude face à la multitude de vaccins imposés aux jeunes enfants. Ces inquiétudes sont encore renforcées par les polémiques qui ont alimenté l'actualité médicale ces dernières années.

Comment agit un vaccin ?

Les vaccins consistent à présenter à l'organisme des fragments de bactéries ou de virus, appelés antigènes, avant que celui-ci ne les rencontre spontanément. Le système immunitaire peut ainsi former des anticorps sans que l'organisme ne développe la maladie. Une sorte d'entraînement à blanc qui ne paraît, a priori, pas poser de problème.

Des lobbys anti-vaccination

Pourtant, les lobbys anti-vaccination qui exercent leurs pressions dans plusieurs pays d'Europe, soutiennent que le grand nombre d'antigènes contenus dans les vaccins pourrait saturer le système immunitaire. En France, le vaccin contre l'hépatite B est suspecté de favoriser l'apparition de la sclérose en plaque. En Angleterre, c'est le RRO qui subit les affres des médias et suscite la méfiance des parents ces derniers temps. Il est suspecté de favoriser l'apparition de l'autisme et d'être responsable de maladies inflammatoires des intestins.

Publié par Adaptation Pierre Dewaele, journaliste médical et scientifique le 02/03/2002 - 00h00 Lancet 2002. Vol. 359, N°9306. Wakefield. Lancet 1998 ; 351 :637-641.
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