PUBLICITÉ

Vivre après un cancer du sein

Publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 23/03/2009 - 00h00
-A +A

Grâce aux énormes progrès thérapeutiques, survivre à un cancer du sein est une réalité courante. Malgré tout, les traitements subis affectent notablement les femmes. En quoi la vie des femmes guéries du cancer du sein est-elle transformée?

PUB

Le syndrome post-guérison


Si durant toute la période de prise en charge d'un cancer du sein, les femmes se sentent généralement bien épaulées et encadrées par leur entourage et par les personnels de santé, en revanche, lorsque l'accompagnement médical prend fin, elles ont souvent l'impression d'être "abandonnées". Et même si le cancer du sein a été guéri, la crainte qu'il continue à évoluer est persistante et la manifestation du moindre symptôme réactive cette peur. C'est au médecin traitant que revient la tâche de rassurer et d'apaiser les angoisses, tout en prenant les mesures qui s'imposent pour soulager les troubles et les symptômes après en avoir recherché les causes exactes, le plus souvent indépendantes du cancer. A noter qu'une éventuelle récidive du cancer du sein est classiquement surveillée par une simple mammographie annuelle.

Les conséquences du traitement


Les conséquences psychologiques sont très variables selon le type de traitement chirurgical: ablation plus ou moins importante du sein, avec ou sans les ganglions sentinelles, reconstruction mammaire ou non, immédiate ou différée, etc. Dans ce dernier cas, le fait de pouvoir poser une prothèse mammaire externe en attendant une reconstruction est toujours bénéfique pour restaurer l'image corporelle. A noter également que le fait de bénéficier d'une radiothérapie peut compliquer les possibilités immédiates de reconstruction mammaire.

La chimiothérapie pose un problème différent, en perturbant très souvent les cycles menstruels. C'est ainsi que chez certaines femmes, les règles réapparaissent après une interruption transitoire, alors que chez d'autres, une ménopause s'installe. Ne pouvant prédire ces perturbations, une contraception orale s'impose durant toute la durée de la chimiothérapie afin d'écarter tout risque de grossesse.

Publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 23/03/2009 - 00h00 Dr Pascale This, " Le guide de la femme après 40 ans ", Editions Odile Jacob.
Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ