Les poissons gras sont riches en certains acides gras, les oméga-3. Des acides gras dotés de multiples vertus pour la santé qui permettent, entre autres, d'éviter les accouchements prématurés et la venue au monde d'enfants trop léger à la naissance.

Le poison, l'aliment gagnant pendant la grossesse
Décidément, la presse médicale ne tarit pas d'éloge sur les vertus du poisson et des acides gras oméga-3 qu'il contient. Des études précédentes avaient déjà montré que les acides oméga-3, acides gras indispensables à notre organisme, avaient une action protectrice contre les maladies du coeur et des vaisseaux ainsi que contre le cancer de la prostate. Après les seniors, il semblerait que le poisson soit aussi à conseiller aux femmes enceintes et aux jeunes mamans.
Une étude portant sur plus de 8 700 femmes a permis d'évaluer leur consommation d'huile de poisson ainsi que le terme de leur grossesse et le poids des bébés à la naissance. Il ressort clairement de cette étude que les femmes enceintes qui consomment de l'huile de poisson ont un risque d'accouchement prématuré nettement inférieur (1,9%) à celles qui n'en consomment jamais (7,1%). Le risque pouvait être multiplié par trois ou quatre chez les femmes ne consommant jamais de poisson par rapport à celles en consommant le plus.
Deux fois par semaine !
Pour Olsen et ses collaborateurs, une consommation élevée d'acides gras oméga-3 (supérieure à 2g/jour) prévient les récidives d'accouchements prématurés et retarde le terme de la grossesse.
A l'inverse, une faible consommation de poisson augmente le risque d'accouchement prématuré et de petit poids de l'enfant à la naissance. Ce risque est fortement majoré lorsque la consommation quotidienne en acides gras oméga-3 est inférieure à 0,15g soit un équivalent de 15g de poisson.
Il est conseillé de consommer du poisson deux fois par semaine, ce qui correspond à un apport moyen en acides omega-3 de 1g par jour. Les poissons les plus riches en acides omega-3 sont les poissons gras comme le maquereau, le saumon, le hareng, la truite, le thon, l'esturgeon, l'anchois et la sardine. Cependant, si vous n'êtes pas amateur de poisson, vous pouvez toujours vous rabattre sur les huiles de poissons comme complément alimentaire.
Olsen S.F. et coll. British Medical Journal 2002; 324: 447-450.