Blog : " Le blog de la Rédaction "
La peur de mal faire est apparemment au premier rang des raisons qui nous empêchent d’intervenir quand un arrêt cardiaque se déroule sous nos yeux. Et vous, que feriez-vous ?

Les sauveurs et les sauvés de la ligue
Chaque année, selon la ligue cardiologique belge, 10 000 personnes sont victimes d’un arrêt cardiaque. Cela peut se passer à la maison, dans la rue, au travail… Mais les conséquences sont toujours les mêmes : une fois le cœur arrêté, chaque seconde compte. Les secours doivent arriver le plus vite possible, évidemment, mais les conditions dans lesquelles les patients attendent sont tout aussi importantes. Ainsi, toujours selon la ligue, chaque minute au cours de laquelle on aura maintenu le battement de cœur (en effectuant un massage cardiaque) augmente de 10% les chances de survie du patient.
C’est pourquoi le message est répété chaque année : nos mains peuvent sauver des vies !
Comment décider de s’y mettre ?
Certes, mais nous avons souvent peur de mal faire, et donc nous n’osons pas forcément intervenir. Si vous souffrez de cette inquiétude, le plus facile est peut-être de suivre une formation aux premiers secours. La Croix-Rouge en organise régulièrement partout dans le pays, et elles vous permettront de devenir quelqu’un de réellement efficace en cas de crise.
Mais même si vous ne souhaitez pas aller jusque là, vous pouvez vous renseigner sur les quatre étapes importantes en cas d’arrêt cardiaque. N’importe qui peut le faire :
- Appeler les secours
- Effectuer un massage cardiaque comme indiqué sur le site de la ligue (http://liguecardioliga.be/actualites/restart-a-heart-day-4-etapes/).
- Utiliser, si possible, un défibrillateur (ils sont de plus en plus nombreux)
- Et enfin, une fois les secours arrivés, soyez fiers !
Pour encourager la population à faire les gestes qui sauvent, la Ligue cardiologique belge cherche à faire témoigner des paires « sauveur / sauvé ». Si vous êtes dans un de ces cas, manifestez-vous !