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8 conseils pour garder une bonne mémoire

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 22/02/2017 - 10h15
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5. Faire travailler ses méninges

La maladie d’Alzheimer apparaît deux fois moins vite chez les personnes ayant fait des études supérieures comparé à celles dont le niveau d’études est bas car ils arrivent à mieux compenser certains symptômes. D’où l’intérêt de faire travailler ses neurones tout au long de la vie. Lire, écouter la radio, jouer aux cartes, aller aux musées ou au cinéma, bricoler, faire des mots croisés, discuter... stimule la réserve cognitive et conserve la mémoire de travail. Mais entraîner son cerveau comme un muscle ne marche pas il faut surtout se faire plaisir.

6. Maintenir les liens

Avoir un réseau social important, partager des loisirs, échanger, participer à une association... entretient la mémoire. C’est encore plus significatif en cas d’activité physique combinée. Ce qui compte n’est pas la quantité des liens mais leur qualité : selon une étude rapportée par Hélène Amiéva, le risque de démence est diminué de 23% chez les personnes satisfaites de leurs relations sociales et de 55% « chez celles qui estimaient avoir reçu plus qu’elles n’avaient donné tout au long de leur vie ».

7. Surveiller son audition

A 60 ans, 40% des individus entendent moins bien. Or, la perte d’audition peut jouer des tours à la mémoire. Une étude (Paquid), réalisée sur 2000 personnes suivies pendant 25 ans, montre, qu’à âge égal, celles qui souffrent de troubles auditifs présentent plus de signes de déclin cognitif que celles qui ont l'ouïe fine. Bonne nouvelle : quand les personnes sont appareillées, cette différence disparaît. A bon entendeur...

8. Affronter les problèmes

Une enquête auprès d’hommes de 40 ans, suivis pendant 30 ans, note que les démences de type Alzheimer sont moins fréquentes chez ceux qui, face à une difficulté professionnelle ou familiale, déclarent y penser tout le temps ou souvent par rapport à ceux qui disent oublier immédiatement ou s’arranger pour ne pas y penser. Mieux vaut donc affronter les problèmes que de les fuir pour entretenir notre réserve cognitive.

Initialement publié par Brigitte Bègue, journaliste santé le 10/02/2016 - 12h39 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 22/02/2017 - 10h15

« Les troubles de la mémoire : prévenir, accompagner », sous la direction de Francis Eustache, éd° Le Pommier avec l’Observatoire B2V des mémoires, 2015.

Et avec les contributions de Hélène Amiéva, psychogérontologue et du Dr Catherine Thomas-Antérion, neurologue.

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