PUBLICITÉ

Asthme et grippe: un mauvais ménage!

Mise à jour par Stéphanie Koplowicz, Journaliste Santé le 30/11/2012 - 13h08
-A +A

L'association asthme et grippe est fréquente et entraîne souvent des exacerbations de l'asthme.

Les asthmatiques, quel que soit leur âge, doivent donc se faire vacciner contre la grippe.

PUB

Grippe: la vaccination des sujets à risque doit être encouragée

Afin de réduire la mortalité due au virus de la grippe, la vaccination est conseillée chez les patients qui courent le plus de risques de complications fatales:

  • les patients souffrant d'infections respiratoires (asthme bronchique, bronchite chronique, emphysème, mucoviscidose...),

  • ceux qui présentent un risque de décompensation cardiaque (antécédents d'infarctus,troubles du rythme, anomalies valvulaires...),

  • la vaccination est aussi vivement conseillée chez les patients atteints de diabète sucré,

  • d'insuffisance rénale chronique,

  • ou d'infection staphylococcique chronique à localisation cutanée ou autre.

Il faut envisager une vaccination chez les patients dont la résistance aux infections est diminuée, par exemple dans le cas de certaines infections hématologiques, de traitement par les cytostatiques ou de radiothérapie.

Chez ces patients dont les capacités immunitaires sont diminuées, il vaut mieux vacciner deux fois. Actuellement encore, seul un asthmatique sur trois est vacciné, en dépit d'une efficacité certaine chez l'enfant et d'effets secondaires défavorables plutôt rares.

En effet, contrairement à certaines idées recues, la vaccination antigrippale n'augmente pas les crises d'asthme.

En revanche, attraper la grippe aggrave l'asthme, accroît le risque d'hospitalisation et de mortalité chez le sujet âgé.

La vaccination doit donc être pratiquée chez tous les sujets asthmatiques.

 

Vous êtes asthmatique: que faire en cas de grippe?

Consultez rapidement son médecin.

En pratique, chez un asthmatique grippé, le traitement de fond doit être systématiquement renforcé. Il est également nécessaire de traiter une instabilité ou une décompensation selon les modalités habituelles.

Par ailleurs, la prise d'anti-inflammatoires non stéorïdiens (AINS), en particulier d'aspirine, est à proscrire. En effet, près de 10% des asthmatiques sont intolérants à l'aspirine.

 

Initialement publié par Dr Philippe Burton le 29/11/2001 - 00h00 et mis à jour par Stéphanie Koplowicz, Journaliste Santé le 30/11/2012 - 13h08

Le Quotidien du Médecin, 13 novembre 2001
Journal of Pediatrics 138 , 306-310 ( 2001 )

Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ