PUBLICITÉ

Don d'organes : don de vie

Publié par C. De Kock, journaliste santé le 16/03/2004 - 00h00
-A +A

La transplantation d'organes et la greffe de tissus permettent de sauver la vie ou d'améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes atteintes d'affections graves. En Belgique, c'est le principe " qui ne dit mot consent " qui prévaut en la matière.

PUB

Nous pouvons procéder à un don d'organes de notre vivant. Il s'agit alors de tissus qui se régénèrent spontanément comme le sang, la moelle osseuse ou des fragments de peau. Pour les organes vitaux comme le rein, le donneur doit être apparenté au premier degré (père, mère, fils, fille, frère, sŒur) au malade. En cas de décès, tous les organes peuvent être prélevés : cŒur, foie, poumons, bloc cŒur-poumons, pancréas, intestins,...

Le principe de solidarité

Dans notre pays, la loi du 13 juin 1986 sur le prélèvement et la transplantation d'organes est basée sur le principe de la solidarité présumée. Ce qui signifie que toute personne n'ayant pas exprimé son opposition à cette loi de son vivant est supposée accepter le prélèvement d'organes après sa mort. La loi prévoit trois possibilités :

  • Vous approuvez la loi telle quelle :Votre consentement est présumé. Toutefois, si un prélèvement d'organes est envisagé, des membres de votre famille au premier degré et votre conjoint(e) peuvent s'opposer au don d'organes. Il vaut mieux dès lors faire connaître clairement à votre famille votre opinion vis-à-vis du don d'organes.
  • Vous désirez exprimer votre volonté explicite de donner vos organes :Vous devez demander à votre administration communale un formulaire spécial dans lequel vous spécifiez vouloir être donneur d'organes après votre décès. Dans ce cas, votre famille ne pourra pas s'opposer à votre volonté.
  • Vous vous opposez au don d'organes :Si vous ne voulez pas qu'on prélève vos organes ou tissus après votre décès, vous devez demander à votre administration communale un formulaire spécial dans lequel vous spécifiez que vous vous opposez à tout prélèvement. Dans ce cas, votre famille ne pourra pas donner son accord à un prélèvement.
d'organes est basée sur le principe de la solidarité présumée. Ce qui signifie que toute personne n'ayant pas exprimé son opposition à cette loi de son vivant est supposée accepter le prélèvement d'organes après sa mort. La loi prévoit trois possibilités :

Le prélèvement

Le prélèvement est effectué dans les conditions d'une intervention chirurgicale par des équipes pluri-disciplinaires spécialisées. Quand le prélèvement est effectué à la suite du décès du donneur, les organes sont remplacés par des prothèses afin que le corps conserve un aspect normal. Les plaies sont suturées. La toilette mortuaire est effectuée au bloc opératoire et le corps est ensuite rendu à la famille qui pourra procéder aux funérailles.

Actuellement, le nombre de personnes en attente d'une greffe ou d'une transplantation ne cesse d'augmenter. Ces techniques ne sont plus expérimentales et permettent d'obtenir de très bons résultats. En 2003, en Belgique et au Luxembourg, 913 personnes ont pu bénéficier d'une transplantation. Par contre 1.207 sont restées sur liste d'attente. Pensez à elles !

Publié par C. De Kock, journaliste santé le 16/03/2004 - 00h00 www.transplant.org, site d'Eurotransplant International Foundation Administration communale de Morlanwelz
Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ