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Les Omega sont-ils miraculeux?

Publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 10/06/2011 - 18h30
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La famille des Omega 3

Dans celle des Omega 3, le père est l'acide alpha-linolénique (ALA), ainsi nommé car on l'a découvert dans les graines de lin. Il y en a aussi beaucoup dans l'huile de colza et de soja.

Quand on l'a absorbé, il peut donner naissance à l'acide eicosapentaénoïque (AEP) puis à l'acide docosahexaénoïque (ADH). Ils protègent artères et cœur, agissent contre l'inflammation et l'allergie, dans les réactions immunitaires, dans l'agrégation des plaquettes du sang, sont indispensables aux bon état des cellules du cerveau, des reins, de la rétine de l'œil, de la peau, aux spermatozoïdes, réduisent les risques de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge), de certains cancers etc.

Mais cette transformation de l'ALA en AEP et ADH n'est pas toujours bien faite dans notre organisme, et elle est moins efficace avec l'âge.

Or, miracle, les poissons gras sont pleins d'AEP et d'ADH. C'est pourquoi on nous conseille d'en manger trois fois par semaine.

C'est pourquoi aussi les gélules d'Omega 3 à base d'huile de poisson font un malheur et que l'on élève des poules en les gavant de graines de lin de façon à ce que leurs œufs soient riches en Omega 3.

 

La famille des Omega 6

Dans celle-ci, le père est l'acide linoléique (AL). Lui, il se transforme en acide gamma-linolénique (AGL) et en acide dihomo-gamma-linolénique (ADGL).

Tout ce joli monde s'emploie aussi à bien faire fonctionner nos systèmes nerveux, cardiovasculaire, immunitaire, agit aussi contre l'inflammation, l'allergie, s'occupe aussi du bon état de la peau etc.

La transformation d'AL en AGL et ADGL se déroule mieux que pour les Omega 3, sauf si on consomme trop d'aliments riches en cholestérol et en acides gras saturés, trop d'alcool, si on est trop vieux et diabétique de surcroît.

Mais toutes les huiles courantes (tournesol, arachide, maïs, pépins de raisins) sont très riches en AL. Celui-ci se trouve aussi dans un tas d'autres aliments, de même que ses descendants.

Non seulement on ne risque pas de manquer d'Omega 6, mais on absorbe souvent trop. Or ils entrent en compétition avec les Omega 3, et les empêchent de travailler. 

 

Publié par Paule Neyrat, Diététicienne le 10/06/2011 - 18h30

The importance of the ratio of omega-6/omega-3 essential fatty acids. Biomedecine & Pharmacotherapy, Volume 56, Issue 8, Pages 365-379. A Simopoulos

http://www.afssa.fr/

A Western-like fat diet is sufficient to induce a gradual enhancement in fat mass over generations[

Florence Massiera*, Pascal Barbry††, Philippe Guesnet§, Aurélie Joly**, Serge Luquet**, Chimène Moreilhon-Brest†††, Tala Mohsen-Kanson*, Ez-Zoubir Amri* and Gérard Ailhaud http://www.jlr.org/

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/

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Serum Phospholipid Fatty Acids and Prostate Cancer Risk: Results From the Prostate Cancer Prevention Trial

Theodore M. Brasky*, Cathee Till, Emily White, Marian L. Neuhouser, Xiaoling Song, Phyllis Goodman, Ian M. Thompson, Irena B. King, Demetrius Albanes and Alan R. KristalAmerican Journal of Epidemiology   http://aje.oxfordjournals.org

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