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Pipi au lit? Il y a des solutions!

Mise à jour par Marion Garteiser le 30/05/2011 - 11h07
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La première consultation

Lorsque l'énurésie n'est plus acceptable, une consultation s'impose. Elle vise à confirmer le diagnostic, c'est-à-dire que le médecin doit éliminer une éventuelle cause physiologique ou pathologique (trouble urinaire associé, dysfonction vésicale…).
L'autre temps fort de cette première consultation est l'entretien entre l'enfant, les parents et le médecin, afin d'évaluer le retentissement familial, de dédramatiser la situation, de déculpabiliser, de rassurer l'enfant sur sa "normalité" et d'évaluer sa motivation.
En effet, la réussite du traitement repose sur la coopération de l'enfant. S'il ne se sent pas prêt à participer activement, le traitement peut être différé.

Les conseils généraux

Le médecin divulgue un ensemble de conseils simples:

  • répartir les boissons régulièrement durant la journée afin de pouvoir les restreindre le soir,
  • éviter les dîners copieux et salés,
  • supprimer les couches,
  • vider sa vessie juste avant de se coucher,
  • laisser une lampe à portée de main ou placer une veilleuse dans la chambre,
  • responsabiliser l'enfant et l'impliquer (aide aux changements de draps, lessive…),
  • tenir un calendrier mictionnel.

Les traitements
Si l'application de ces règles comportementales ne suffit pas, des traitements peuvent être envisagés. La première solution est médicamenteuse. Le traitement est classiquement poursuivi durant trois mois et renouvelé une fois s'il se révèle efficace.
L'autre alternative est le conditionnement par alarme sonore (un signal sonore se déclenche dès les premières gouttes d'urine). L'efficacité est lente, mais ensuite, à long terme, elle est meilleure que le traitement médicamenteux, avec moins de rechutes. Dans tous les cas, quelle que soit la solution adaptée, l'enfant et la famille doivent être accompagnés et soutenus.

Initialement publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 02/06/2009 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser le 30/05/2011 - 11h07

Le Quotidien du Médecin, 4 avril 2009.

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