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Le test MammaPrint permet d'éviter une chimiothérapie inutile

Publié par Pieter Segaert, journaliste santé le 29/04/2008 - 00h00
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Les patientes atteintes d'un cancer du sein doivent généralement subir une lourde chimiothérapie après leur opération. C'est dans ce contexte que le test génétique MammaPrint a été concu il y a quelques années. Celui-ci permet de déterminer si une chimiothérapie adjuvante est nécessaire ou pas. Il n'est toutefois pas encore utilisé couramment en Belgique.

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Une lourde chimiothérapie parfois inutile

Le MammaPrint a été développé par la société néerlandaise Agendia, une spin-off du Nederlandse Kanker Instituut. Ce test d'ADN destiné aux patientes souffrant d'un cancer du sein permet de prédire le risque de métastases, c'est-à-dire la propagation du cancer à d'autres parties du corps. Concrètement, on analyse le niveau d'activité de près de 70 gènes sur un prélèvement de cellules cancéreuses que le médecin envoie avant l'intervention chirurgicale au laboratoire amstellodamois.

Prévoir la bonne thérapie

Le MammaPrint ne peut être effectué que chez les patientes dont le cancer du sein est dans un stade précoce. Le résultat indiquera un haut ou un faible risque de rechute. Si le risque est considéré comme faible, la patiente a 95% de chance de ne pas développer de cancer dans les cinq premières années, ou 90% dans les dix premières années. En cas de risque élevé, la patiente a 23% de chance de récidive du cancer dans les cinq premières années et 29% dans les dix premières années. Le résultat du MammaPrint est en principe disponible en une semaine. Ce délai court est essentiel pour mettre en place rapidement la thérapie adéquate.
Actuellement, les médecins prévoient le risque de récidive du cancer sur la base de facteurs comme l'âge, la taille de la tumeur et le degré de dissémination vers les ganglions lymphatiques. Il est difficile d'établir une évaluation du risque précise. C'est la raison pour laquelle beaucoup de femmes subissent inutilement une lourde chimiothérapie.

Publié par Pieter Segaert, journaliste santé le 29/04/2008 - 00h00
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