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Vacances: mes 6 réflexes pour la planète

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 14/08/2012 - 12h25
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Que puis-je faire (ou ne pas faire) pendant mes vacances pour prendre soin de ma planète?

Voici 6 réflexes de base à acquérir et à mettre en pratique illico.

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Je prends soin de mon lieu de vacances et je fais passer le message...

De tous petits gestes répétés tous les jours par tous, finissent par avoir de sérieuses répercussions, comme par exemple éteindre la lumière en quittant les toilettes ou se contenter de deux feuilles d'essuie-main au lieu de trois.

C'est très simple et très efficace. Et même si vous êtes le (la) seul(e) à le faire, cela fait quant même des déchets en moins à recycler et une dépense d'énergie moindre.

Le tri, le recyclage, le covoiturage, la limitation des consommables (papier, gobelets...), sont autant d'actions en faveur de l'environnement qui sont mises en place depuis plusieurs années sur les lieux de villégiatures, lesquels sont souvent déserts le reste de l'année et soudainement bondés en juillet et août.
Pour sauver de tels sites, il est indispensable de mettre en place des mesures adaptées et de sensibiliser les vacanciers.

Montagne, campagne ou voyage: mes 6 réflexes pour la planète

    1. Je préfère le train à l'avion dès que possible afin de produire moins de CO2 qui contribue à l'effet de serre et au désastre climatique.
      Et si je prends l'avion, je m'engage dans une "compensation carbone volontaire".
      Qu'est-ce que c'est?
      Vous financez un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre (énergie renouvelable, efficacité énergétique, reboisement) équivalent au volume de gaz produit par votre déplacement.
      Pour en savoir plus: www.compenco2.be

    2. En balade ou en pique-nique, je ne laisse absolument rien sur place.
      Même pas un trognon de pomme qui est naturel et biodégradable.
      Un trognon de pomme met 180 jours à se dégrader dans la nature!
      Un mégot de cigarette entre une année et dix ans.
      Un chewing-gum, cinq ans.
      Une canette en aluminium, un siècle.
      Un sac plastique, 450 ans.

    3. En forêt, certaines espèces de fleurs sont rares et protégées, donc je ne cueille aucune fleur, même pour faire un herbier!

    4. Lorsque je fais mes bagages, je pense léger et je retire tout ce qui est inutile, notamment les emballages des produits de toilette.
      Moins lourd, mon bagage nécessitera moins d'énergie pour être acheminé à destination.
      Mais aussi, sur place, il n'y aura peut-être pas les structures de revalorisation des déchets.

    5. Pour mes souvenirs de vacances, j'achète des produits fabriqués par les artisans locaux.
      Je vérifie aussi que les composants ne proviennent pas d'animaux ou de végétaux en voie de disparition.

    6.  Au restaurant, j'ai le réflexe responsable!
      J'évite le steak de tortue, la soupe aux ailerons de requin ou tout autre plat réalisé à partir d'espèces en voie de disparition.
Initialement publié par Isabelle Eustache, journaliste Santé le 12/07/2010 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 14/08/2012 - 12h25

Agence de l'environnement et de maîtrise de l'énergie (Ademe), juin 2010,

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