PUBLICITÉ

Espérance de vie en Belgique: des inégalités dans notre santé

Publié par Julie Luong, journaliste santé le 31/05/2010 - 00h00
-A +A

PUB

...en moins bonne santé pour les moins favorisés


Par ailleurs, l'étude TAHIB a permis de mettre en avant les liens entre espérance de vie en bonne santé (sans incapacités) et niveau d'instruction. Ainsi, une femme d'instruction supérieure peut, à 25 ans, espérer vivre encore 47 ans en bonne santé. Une femme diplômée de l'enseignement secondaire (supérieur ou inférieur), seulement 41 ou 42 ans. Une femme diplômée de l'enseignement primaire, 36 ans. Et une femme sans diplôme, seulement 29 ans, soit 18 années en bonne santé de moins que la plus instruite!

Inégalités de santé: quelles solutions?


Suite à ce constat quelque peu alarmant, les chercheurs de projet TAHIB et le groupe de travail "Inégalités en santé" de la Fondation Roi Baudouin devraient formuler plusieurs recommandations politiques dès septembre 2010. On sait en effet, comme l'ont montré de précédentes études, que les facteurs en cause sont ici particulièrement complexes. Le mode de vie (tabagisme, alimentation, exercice physique...) et l'accès aux soins (information, accessibilité financière...) sont bien évidemment influencés par le niveau socio-économique. Mais si les inégalités sociales influent sur les inégalités de santé, on sait qu'inversement, un mauvais état de santé peut nuire à la scolarité, à la carrière professionnelle et à l'équilibre financier. Le défi sera donc d'envisager comment les pouvoirs publics pourront enrayer cette régression, en tenant compte de ces multiples facteurs.

Publié par Julie Luong, journaliste santé le 31/05/2010 - 00h00 Etude TAHIB, Service Public Fédéral Santé, mai 2010.
Notez cet article
Vous devez être connecté à votre compte E-Santé afin de laisser un commentaire
PUBLICITÉ