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Vivre avec une douleur chronique...

Mise à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 26/10/2015 - 16h32
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Soigner la douleur elle-même

Quand la douleur est chronique, et que l’on ne peut agir sur la cause connue ou non, les traitements antidouleur ou antalgiques sont une première solution. Elle est toujours insuffisante car sinon, on ne se plaindrait plus de douleur chronique.

Il existe trois niveaux d’antalgiques, du moins fort au plus puissant qui vont être prescrits par un médecin.

  • Le niveau 1 correspond aux antalgiques faibles comme le paracétamol ou l’aspirine.

  • Le niveau 2 correspond aux antalgiques plus forts comme la codéine seule ou en association aux antalgiques de niveau 1 ou la poudre d’opium.

  • Le niveau 3 des antalgiques les plus puissants est formulé à partir de la morphine ou de ses dérivés.

Soigner la souffrance

Lorsqu’on s’est occupé de la dimension physique de la douleur et qu’elle persiste, on doit s’occuper de sa dimension psychologique. Car une douleur qui dure a inévitablement des répercussions sur le psychisme.

La première réaction, c’est souvent la révolte. Le médecin a dit : on ne peut rien faire de plus, et la douleur persiste. Le désespoir peut alors survenir. Et très souvent, l’anxiété importante ou la dépression.
En effet, la douleur chronique est souvent associée à des dépressions. On peut le comprendre!

Du coup, il faut aussi soigner cet aspect psychique de la douleur. Et là, il existe de nombreuses solutions.

Le soutien, par un psychiatre ou psychologue, l’utilisation de l’hypnose, la sophrologie, la méditation, la relaxation. Et aussi l’exercice physique, quand il est possible, est un des meilleurs antidépresseurs qui soit. Chercher des solutions est important, car cela permet de ne pas rester passif.

Rester passif augmente la douleur, alors qu’être actif permet de moins la ressentir.

 

Initialement publié par Dr Catherine Solano le 20/11/2012 - 00h00 et mis à jour par Marion Garteiser, journaliste santé le 26/10/2015 - 16h32

« Douleur chronique : reconnaître le syndrome douloureux chronique, l’évaluer et orienter le patient. » Haute Autorité de Santé (HAS), synthèse des recommandations professionnelles 2008.
(1) : Cette définition est celle de l’« International Association for the Study of Pain », Association internationale pour l’étude de la douleur.

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